La gestion durable en République du Congo
Les forêts du Congo abritent une riche biodiversité tant végétale qu’animale, avec une faune très diversifiée : 700 espèces d’oiseaux, 45 espèces de reptiles, 200 espèces de mammifères dont des grands singes, … Jusqu’alors, le pays a connu un faible taux de déforestation. Il est donc crucial pour l’avenir de ces forêts de préserver les écosystèmes en développant la certification de gestion durable, que le bois soit ensuite exporté ou vendu sur le marché intérieur.
Deux schémas de certification gestion durable sont actuellement en vigueur, le FSC et le PEFC/PAFC – bassin du Congo. Après une période de forte croissance en termes de zones certifiées FSC entre 2005 et 2013, qui a contribué à une avancée significative en Afrique centrale par rapport au bassin amazonien, les zones certifiées ont stagné ces dernières années, puis sont revenues à la hausse en 2020.
Aujourd’hui, près de 3 millions d’hectares sont certifiés gestion durable en République du Congo. Les concessions forestières certifiées ont apporté ces dernières années une contribution importante aux économies locales et ont permis d’améliorer la filière bois. Il s’agit désormais de pérenniser cette filière responsable et d’étendre la certification à d’autres surfaces.
Autre enjeu pour assurer le développement de l’économie forestière tout en préservant les ressources : prendre en compte la problématique de la diversification des essences.
Sapelli, okoumé, okan, tali, kosipo, padouk, wenge et iroko sont les principales essences exploitées, transformées et commercialisées ; des initiatives scientifiques et industrielles existent pour exploiter d’autres essences, souvent désignées « LKTS » (Lesser Known Timber Species), et faire ainsi baisser la pression sur les principales essences exploitées.