Les entreprises à capitaux européens arrivent en deuxième position, avec environ 2,602 millions d’hectares de concessions. Trois d’entre elles sont implantées dans les départements du nord du pays. L’Industrie Forestière d’Ouesso (IFO), filiale du groupe germano-suisse Danzer (1,159 million d’ha) est établie dans la Sangha tandis que l’italien Likouala Timber, attributaire de deux UFA (Betou et Missa), et Mokabi, filiale du groupe français Rougier (une UFA), opèrent dans la Likouala.
Les Libanais, pour leur part, interviennent dans la filière avec deux concessions SIFCO et Bois et Placage de Lopola (BPL) dans la Sangha.
Difficilement classable en termes d’origine du capital, l’entreprise CODEXCO a succédé à l’entreprise Noga Industries dans la Cuvette (UFA Mambili).
La superficie des concessions détenues par des intérêts congolais porterait sur environ 2 millions d’hectares, réparties entre une vingtaine de sociétés dont près d’une quinzaine de sociétés avec des concessions variant de 8000 ha à 90 000 ha.
Il existe actuellement 61 unités de transformation du bois de tous types, et certaines entreprises ont réalisé des investissements importants pour soutenir la stratégie de transformation locale plus poussée et diversifiée du bois. La plupart des unités de transformation du bois du secteur forestier du sud sont anciennes et peu performantes, comparées aux unités industrielles situées au nord du pays.
Le travail artisanal du bois reste informel. Le marché local du bois est encore très sous-approvisionné en produits transformés issus des concessions forestières.